En prenant l'initiative de créer un
"Réseau francophone sur la mondialisation, l'énergie
et l'environnement", le GREEN de l'Université
Laval (représenté par le Pr. Antoine AYOUB) et le CREDEN
de l'Université de Montpellier (représenté par le Pr
Jacques PERCEBOIS) n'ont pas seulement cherché à "aller
à contre-courant". Ils souhaitent mettre les résultats
de leurs recherches théoriques ainsi que leur expertise au service
de ceux qui pensent qu'à côté des mécanismes
du marché il y a place pour des politiques publiques volontaristes
et des procédures contractuelles fondées sur le respect des
spécificités nationales et régionales.
En plus de ces deux centres, le réseau regroupe, pour l'instant,
le CIRES (Université d'Abidjan), le GREER
(Université de Marrakech) et le Département Energie de l'Institut
Polytechnique de Hanoi. Il a vocation à s'étendre
et sont notamment intéressées l'équipe du Professeur
NJOMGANG de l'Université de Yaoundé et celle du Professeur
NAPO de la Faculté des Sciences (Université du Bénin)
de Lomé, ainsi que les équipes du professeur Hugo ALTOMONTE
à Santiago du Chili et du Dr Fernando CUEVAS (et du Professeur Victor
RODRIGUEZ-PADILLA) de la CEPAL (et de l'UNAM) à Mexico.
L'Ecole des Mines de Paris (via le CMA localisée à sophia Antipolis) a rejoint le Réseau MONDER en 2006.
Le principe est de retenir un centre de recherche par pays "demandeur",
quitte à ce que ce centre fédère lui-même plusieurs
équipes de travail. Toutes ces équipes ont à leur actif
des publications internationales et ensemble elles devraient constituer
une masse critique capable de conduire une réflexion argumentée
sur les marges de manoeuvre dont disposent les États (en particulier
ceux du Sud) pour conduire des politiques énergétiques et
environnementales respectueuses d'un développement "durable".
Centre de Recherche en Economie et Droit de l'Energie